9 décembre au 13 décembre 2015
Après être allé au plus bas du continent sud américain, on remonte petit à petit du côté argentin vers Santiago (nord du Chili) d’où notre avion décollera dans quelques jours, le 17 décembre. Direction donc le parc national des glaciers. Comme son nom l’indique, il comprend un nombre important de glaciers et de montagnes et est situé en plein cœur de la Patagonie.
Perito Moreno
La première étape est le fameux Perito Morino, grande star du parc national. Posé entre deux vallées, c’est un glacier immense (5 000 mètres de front sur 60 mètres de hauteur) dont les couleurs varient du bleu au blanc. C’est l’un des trois seuls glaciers à ne pas être en régression en Patagonie et il avance de deux mètres par jour ce qui est énorme ! Après avoir payé une somme exorbitante de bus pour être à El Calafate (133 euros!), on doit encore payer pour aller et rentrer jusqu’au parc (83 euros!). En Argentine, la vie est très chère et les prix grimpent très vite, voilà pourquoi nous n’avons pas fait le mini-trekking proposé sur le glacier ou le tour en bateau. Quoiqu’il en soit et quelque soit l’excursion choisie, cela vaut le déplacement. On prend le temps pour observer ce géant des glaces sous toutes les coutures depuis les kilomètres de passerelles qui vont du côté sud au côté nord.
On se sent tout petit à côté. On restera longtemps à l’observer, à écouter ses craquements et à attendre que les blocs de glace se détachent et tombent dans l’eau gelée dans un boucan d’enfer. On repartira en fin d’après-midi après être resté 5 heures sur le site. Le Perito Moreno est vraiment un site incontournable.
Fitz Roy
Seconde étape de notre remontée et du parc Los Glaciares, le mont Fitz Roy situé dans le superbe village de montagne El Chalten. On entreprend la randonnée de 8h aller-retour le lendemain de notre arrivée. Malheureusement, le temps est couvert et on voit bien au loin que la cime des montagnes est dissimulée sous d’épais nuages… A un moment, la neige commence même à tomber sur nous. On continue malgré tout, histoire d’aller jusqu’au bout. 3 heures pour faire 9 kilomètres puis 1 heure pour n’en faire qu’un. Cela montre à quel point la dernière partie, constituée d’un amas de rochers, est compliquée et s’apparente plus à de l’escalade qu’à de la randonnée.
Arrivés en haut, on ne verra pas un centimètre du Fitz Roy et sa lagune n’a rien d’exceptionnelle sous ce temps couvert. Le lendemain, il faisait grand ciel bleu mais pas le temps pour nous de réitérer notre marche, il nous faut déjà filer vers notre prochaine étape. Ça sera pour une autre fois !
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