Objectif Lune à San Pedro d’Atacama

22 novembre – 26 novembre 2015

Après tous les magnifiques paysages traversés en Bolivie, on a été légèrement déçu par San Pedro d’Atacama et ses alentours. Surtout Loïc pour une raison bien précise. Pour lui, San Pedro, c’était surtout l’observation des étoiles. Etant donné qu’il s’agit d’un des endroits les plus secs de la planète, le ciel est très souvent dégagé et les étoiles ainsi que la voie lactée sont facilement visibles au télescope. Malheureusement, on est arrivé en plein pendant la pleine lune et qui dit pleine lune, dit trop de lumière dans le ciel donc on ne voit rien. Il n’y aura donc pas de nuit sous les étoiles pour Loïc et du coup l’envie de voir les autres choses que nous offre le désert est moins présente. Malgré tout, nous avons passé de beaux moments. D’abord à surfer sur les dunes de sable et ensuite lors d’une expédition très venteuse à la vallée de la Lune. On peut dire qu’on a vraiment beaucoup adoré cette partie là ! Les paysages étaient vraiment magnifiques et ils rentrent dans notre Top des plus beaux endroits à voir.

Geysers Del Tatio

Avec près de 80 geysers actifs, El Tatio est le plus grand site de geysers de l’hémisphère sud, et le troisième par sa taille après celui du Parc national de Yellowstone aux États-Unis et celui de la vallée des geysers en Russie. Malgré le nombre important de geysers, ceux-ci ne sont pas très hauts. L’éruption la plus haute atteint 6 mètres. La hauteur moyenne des éruptions est de 75 centimètres.

Nous n’avons pas beaucoup aimé ce site que nous avons trouvé bien moins joli que celui des geysers de Sol de Manana en Bolivie, même s’ils sont moins spectaculaires.

Sur le retour, on croise quelques lamas qu’on essaie d’approcher pour les bisouter (voir défis Didine) sans succès. En plus, on se fait réprimander par les habitants du coin. Ça sera pour une autre fois.

 

Expéditions Vallée de la lune !

Comme la vie au Chili est très chère et que par répercussion tous les tours le sont aussi, nous avons choisi le vélo comme moyen de locomotion pour nous rendre à la vallée de la Lune surtout que cela ne semblait pas très loin. C’était sans compter les bourrasques de vent qui nous font face et rendent la progression très difficile. En plus, c’est beaucoup plus grand que ce que nous pensions. Il est déjà 18h quand nous arrivons sur le site et nous devons rendre les vélos avant 21h. Nous restons bouche bée devant la beauté du lieu : les couleurs, les formes… Tout est magnifique et encore une fois le paysage ressemble à celui qu’on pourrait s’imaginer uniquement dans nos rêves.

 

Nous assistons émerveillés au coucher du soleil sur la vallée. On a l’impression d’être ailleurs. Cette vallée, comme son nom l’indique, ressemble au sol lunaire. Blanc-gris-ocre, formée de crêtes et de trous, elle s’étend à perte de vue.

 

Au moment de partir, lorsqu’on se retourne, on aperçoit le ciel illuminé de rouge, de rose, de violet. C’est stupéfiant ! Il n’y a qu’ici qu’on peut voir une telle lumière et une telle couleur ! Il est 20h15. Autant dire, impossible de rejoindre San Pedro d’ici 21h. Heureusement, coup de chance, nous interpellons un groupe de français qui se trouvent là et ils acceptent tout de suite de nous prendre nous et nos vélos à bord de leurs deux picks up et nous ramènent à San Pedro où nous rendront les vélos juste à temps.

 

Sandboard dans la vallée de la mort

On s’essayera au sandboard dans la vallée de la mort, non loin de la vallée de la Lune. La vallée de la mort possède ce nom suite à une erreur de traduction. A l’origine l’endroit s’appelait la vallée de Mars (Marte en espagnol). Marte, Muerte… Mais finalement cela attire peut-être plus de monde de se confronter à la Mort plutôt qu’à Mars.

 

C’est la première fois en sandboard pour tous les deux même si Loïc a un petit (gros) avantage avec son passé de skateur professionnel et de snowboarder. Le concept ? Une planche de snow, des chaussures de snow et une pente. On remplace juste la neige par le sable. Le bilan : comme au snow, au début ça n’est pas facile et il faut comprendre le truc. Une fois qu’on l’a, on descend et c’est fun, même si ça ne va pas très vite. La remontée à pied dans le sable par contre est hyper crevante. A faire une fois, mais qu’une fois : la neige, c’est mieux 😀 (dixit Loïc ^^)