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Galapagos : les îles enchantées (Partie 1)

Lundi 17 août

Premières impressions en arrivant en début d’après midi à l’aéroport de Baltra. Des paysages lunaires et desertiques nous accueillent. Le ciel sombre et lourd donne à chaque chose des airs mystérieux. Impression bizarre de ne pas être sur Terre.

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Nous prenons un premier bus puis un ferry pour nous rendre sur l’île principale de l’archipel : Santa Cruz. Dès nos premières minutes sur le ferry (la traversée ne dure que 5 minutes) nous apercevons nos premières otaries affalées sur une espèce de bouée rouge flottant au milieu du détroit. Les animaux affalés seront les maitres mots de notre séjour. N’ayant presque aucun prédateur, ils passent leur journée à se dorer au soleil et ne sont jamais sur le qui vive…

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Nous prenons le deuxième bus qui nous fait traverser toute l’ile du nord vers le sud pour atteindre la capitale, le port Puerto Ayora là où nous avons notre hôtel. Là encore, les paysages sont irréels. Nous passons  soudainement de paysages arides  à une nature verte et luxuriante en même temps que du soleil à un ciel couvert et  nuageux.

Après avoir déposés nos sacs à l’hôtel, nous allons faire un tour au Charles Darwin Center, un centre scientifique de sauvegarde des tortues. Là, nous faisons la rencontre de nos premières tortues. Nous apprenons aussi que l’espèce sur l’île est endémique (comme la plupart des espèces de l’île d’ailleurs) et menacée principalement à cause de l’homme et de l’introduction d’espèces étrangères à l’île qui sont hautement nuisibles.

 

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Après une première baignade au milieu des iguanes marins, nous nous dirigeons vers le port où les otaries et pélicans se mêlent à la population. C’est comme ça ici : les animaux sont rois et sont partout, ils vivent au milieu des hommes ou plutôt les hommes vivent parmi eux puisqu’ils étaient là les premiers.  Bienvenue aux îles Galapagos.

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Mardi 18 août

Ce matin, direction l’aéroport de Baltra pour embarquer sur notre bateau qui sera notre maison pendant 6 jours et 5 nuits. C’est Juan, notre guide pendant tout le séjour qui nous accueille. Nous sommes 12 touristes au total de toutes nationalités (suisse, allemand, anglais, australien, mexicain, néerlandais), cela promet des échanges passionnants. Nous embarquons sur l’Encantada, un bateau voilier, long d’une quinzaine de mètres. À son bord, un capitaine, un ingénieur, un équipier, un barman et un cuistot.

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Nous quittons le port vers midi pour aller au Nord Ouest de Santa Cruz à Cerro Dragon. Nous passons l’après-midi en compagnie de charmants iguanes marins. Ils sont noirs et se fondent dans le paysage volcanique. Ils sont étonnamment immobiles. Ils n’ont pas l’air d’être impressionnés par l’homme.

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Nous verrons également notre premier fou à pied bleu et des iguanes terrestres, eux, de couleurs jaune orangés qui se fondent également dans les herbes sèches.

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Heureusement, notre guide au regard de lynx est toujours là pour les repérer et nous en faire profiter. Comme d’habitude, les paysages sont magnifiques et alternent entre le noir de la lave, le bleu de la mer, le brun des rochers et les nuances de paysages désertiques…

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La première nuit à bord est un peu compliqué mais pas autant que nous le redoutions. Le bruit du moteur et le roulis du bateau finissent par nous bercer. Des fois, cela tangue un peu plus fort et cela nous réveille mais nous  arrivons quand même à dormir un minimum. D’autres ont eu plus de mal. Un anglais a même dit le lendemain « That was like on the roller coaster, but all the night ».

Mercredi 19 août 

Nous avons navigué toute la nuit pendant 10 heures en direction de l’île Isabela. Nous prenons le Dinghy (espèce de Zodiac) pour rejoindre une petit île volcanique Los Tintoreras peuplés d’iguanes marins. Des requins à pointes blanches sont installés entre les fissures des rochers. Ils dorment au fond de l’eau…  Interdiction d’aller se baigner avec eux, seulement de les regarder.

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Nous accostons ensuite à Puerto Villamil, petite ville, aux routes ensablées. De là, nous allons au Centro de Crianza de Tortugas, un élevage de tortues géantes, similaire au Darwin Center puis regagnons la ville par une promenade qui passe au dessus du lagon de Villamil et qui traverse des mangroves peuplées  d’échassiers et de flamants roses.

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Lagune de Vilamil

Snorkeling l’après-midi : premier PMT dans les eaux des Galápagos pour Loïc. L’eau est froide mais c’est magique. Une rencontre avec une raie, allongée au fond de l’eau, immobile. Une nage de plusieurs minutes avec une tortue marine qui avance lentement, élégamment, majestueusement. Ce moment unique se termine avec une dernière nage en compagnie d’un iguane marin, qui s’en va rejoindre ses camarades au large.

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Nous passons le reste de l’après midi au bord de l’eau sur la plage, vide de monde. Le soir, de retour sur le bateau, le ciel est clair et les étoiles nous accompagnent. Elles se comptent par milliers, certaines brillent plus que d’autres, le ciel en est rempli, c’est magique.

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